#juin 2024

[les-portes-du-sud]

Sur vos lèvres

Maël Boutin

Je les aime tant ces lèvres

de leurs commissures

aux coins des sourires

je gouterais bien leur verve

car d’elles seules de nos bouches

naissent les poèmes farouches

.

Je les aime et pourtant ces lèvres

se trouvent illisibles dissimulées

masquées invisibles pixelisées

comme encore tant d’autres choses

aujourd’hui privées de liberté

je rêve dès lors d’un monde qui ose

dévoilant visages et majesté

.

Alors on les désire ces lèvres

on les fantasme même on imagine

du bout des cils on les devine

déchirant le voile de tissu

elles ne faisant que tisser

ces phrasés aux sons issus

de nos corps incarnés

de nos cœurs enflammés

rêvant vivants de s’enlacer

nous libérant de toutes les fièvres.

[depassement]

"Social traître"

Lorient, 2 juin 2024

[virguleexclamation]

Lily x mew is peak

[adieulesc0ns]

the last couple of days

[reno-matagot]

Idol for a goetic demon (started to repaint certain elements). June 24

[revuetraversees]

Ernesto KAVI, Lumière imprononçable, Préface d'Yves Bonnefoy, traduit de l'espagnol (Mexique) par Florence Malfatto, Éditions Méridianes, 72 pages, juin 2024, 15 € 

Une chronique de Marc Wetzel Ernesto KAVI, Lumière imprononçable, Préface d’Yves Bonnefoy, traduit de l’espagnol (Mexique) par Florence Malfatto, Éditions Méridianes, 72 pages, juin 2024, 15 €  On connaît le message déroutant et angoissé (“tout est vanité et poursuite du vent”) de l’Écclesiaste biblique. Le Qohélet qui s’y exprime et nous fait part de ses amères expériences de vie (“Qohélet”…

[lesparaversdemillina]

Bilan Livresque du mois de Juillet 2024

Un mois de juillet riche en livre audio... J'ai beaucoup de retard dans mes bilans.

Hello les loulous, Déjà Septembre et le bilan du mois de Juillet n’a toujours pas été posté. Haha, j’étais déjà en retard pour le mois de juin mais là, j’ai carrément un mois de retard. Table des matièresStatistiques livresquesMon bilan livresque en ImageChroniques du moisDes chroniques films et sériesTop 3 des chroniquesFlop des chroniquesMes plus fidèles papoteuses et papoteurs, un grand…

[rugiada-cadoni]

PHARE-ONE Rugiada Cadoni Exhibition a cura di Roberta Vanali

"Noi vogliamo, talmente quel fuoco ci brucia il cervello, tuffarci nell’abisso, Inferno o Cielo, che importa. Giù nell’Ignoto per trovarvi del nuovo." (C. Baudelaire, I Fiori del Male)

Al confine tra realtà e immaginazione si colloca la schizofrenica ricerca introspettiva di Rugiada Cadoni, artista eclettica, anticonformista e provocatrice che si muove tra performance, pittura, fotografia e design. La scelta reiterata dell’elemento floreale, ricorrente e ossessivo, incarna la sacralità di un totem, la spiritualità della natura e la ricerca dell’armonia tra esseri viventi all’interno di una dimensione altamente caotica. Elemento espressivo che ha contraddistinto parte della produzione artistica che da Georgia O’Keeffe arriva a Felipe Cardena passando per Robert Mapplethorpe. L’artista traspone simbolicamente sulla tela la visione che i fiori percepiscono di noi umani selvaggi e primitivi, fiori dotati di sette petali, come i sette chakra, i sette colori dell’arcobaleno e le sette punte del diadema della Statua della Libertà, emblema fortemente iconico ormai parte della forte personalità dell’artista. Ma soprattutto gli concede un occhio centrale, simbolo del primo chakra del corpo energetico che rappresenta la radice e si traduce in Phare One, ovvero il faro numero uno.  L’elemento archetipico del primo chakra è la terra solida e densa dalla quale attinge l’energia vitale e dove risiede quella dualità fatta di massimo potenziale spirituale ma anche di forza istintiva che alimenta e sostiene la natura. Per una riflessione tra radicamento e spirito di sopravvivenza che inducono l’artista a munire i suoi Phare One di denti acuminati e di grossi artigli ben affilati. Tra post punk, pop art e psichedelia, l’approccio di Rugiada Cadoni è apotropaico e liberatorio, istintivo e irrazionale da una parte, ben calibrato dall’altra. La sua è una pittura che emerge nei più piccoli dettagli, pittura lenta eseguita come un mantra in punta di pennello. Capace di lasciare ampi spazi all’immaginazione. Una pittura meditativa fatta di cromatismi squillanti e contrastanti nel tentativo riuscito di aprire dimensioni altre e offrire nuovi punti di riflessione sul mondo e sulle creature che lo abitano. testo critico di Roberta Vanali 

« Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau, Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau. (C. Baudelaire, Les Fleurs du Mal)

À la frontière entre réalité et imaginaire se situe la recherche introspective schizophrénique de Rugiada Cadoni, une artiste éclectique, anticonformiste et provocatrice qui oscille entre performance, peinture, photographie et design. Le choix réitéré de l’élément floral, récurrent et obsessionnel, incarne le caractère sacré d’un totem, la spiritualité de la nature et la recherche de l’harmonie entre les êtres vivants dans une dimension hautement chaotique. Élément expressif qui a caractérisé une partie de la production artistique de Georgia O’Keeffe à Felipe Cardena en passant par Robert Mapplethorpe. L’artiste transpose symboliquement sur la toile la vision que perçoivent les fleurs de nous, humains sauvages et primitifs, fleurs dotées de sept pétales, comme les sept chakras, les sept couleurs de l’arc-en-ciel et les sept pointes du diadème de la Statue de la Liberté, un emblème fortement iconique faisant désormais partie de la forte personnalité de l’artiste. Mais surtout il lui confère un œil central, symbole du premier chakra du corps énergétique qui représente la racine et se traduit par Phare One, ou le phare numéro un. L’élément archétypal du premier chakra est la terre solide et dense d’où il puise l’énergie vitale et où réside cette dualité faite de potentiel spirituel maximum mais aussi de force instinctive qui nourrit et soutient la nature. Pour une réflexion entre enracinement et esprit de survie qui ont conduit l’artiste à équiper ses Phare Ones de dents acérées et de grandes griffes bien aiguisées. Entre post punk, pop art et psychédélisme, l’approche de Rugiada Cadoni est apotropaïque et libératrice, instinctive et irrationnelle d’un côté, bien calibrée de l’autre. C’est une peinture qui surgit dans les moindres détails, une peinture lente exécutée comme un mantra au bout du pinceau. Capable de laisser suffisamment d’espace à l’imagination. Une peinture méditative faite de couleurs vives et contrastées dans une tentative réussie d’ouvrir d’autres dimensions et d’offrir de nouveaux points de réflexion sur le monde et les créatures qui l’habitent”.

Texte critique de Roberta Vanali

[podartists]

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[filmsetseriespourtous]

Vice Versa 2 sera disponible en juin 2024

Pixar vient de dévoiler la première bande-annonce tant attendue de « Vice Versa 2 ». Le film original, réalisé par Pete Docter, avait charmé les spectateurs. La sortie du deuxième opus est prévue pour juin 2024 en France. Alors, armez-vous d’un peu de patience, car il faudra attendre quelques mois avant de pouvoir le visionner à l’écran !

Capture d’écran YouTube de Vice Versa 2

[les-portes-du-sud]

Dans mon ancienne tête, il y a deux, tout au plus trois pensées, mais parfois elles créent un tel bruit qu'il semble qu'il y en ait des milliers.

Faïna Ranevskaïa

[depassement]

Placy-Montaigu, 29 juin 2024

[praline1968]

Ma vidéo Tik Tok

Il y a 18 mois aujourd’hui, le 22 décembre 2022, tu t’éteignais dans mes bras vers 3h30 du matin, le plus grand malheur de ma vie, une dechirure, un traumatisme, une plaie beante qui ne se fermera jamais 💔

Je pleure chaque jour 😭 😭

Tu n’avais que 9 ans 😥 😪

Tu es le grand amour de ma vie mon Charly, l’être qui m’a le plus aimée, d’où cette chanson que je te dédie 💗 💗 💕 💕 💕 💞 💞 🕊️

J’espere te rejoindre bientôt 🙏🏻

[carraways-son]

Lundi

La musique est une boucle de cheveux dans une enveloppe avec un prénom dessus. Christian Bobin, "Le Murmure".

[reno-matagot]

THANK YOU VERRINE !

Possible visit from Verrine (one of my main demonic Deities) last night during the Rite, if it wasn't my imagination.

I began to see the edge of a forest of black trees, in the snow. Then a white wolf (like his statue) appeared twice in the vision. I don't know if the temperature has dropped, maybe not. It was close.

It was very simple and oh so encouraging. Two is also a demonic number (division/opposition).

Edit: 2 Juin 24: a ''healing'' actually occured with new glasses I didn't even asked, no request was made to Verrine. Wow 💪

Elan Typan Verrine!

[revuetraversees]

Marie ALLOY - La ligne d'ombre - Poèmes et peintures, Al Manar, juin 2024, 116 pages, 20 €

Une chronique de Marc Wetzel Marie ALLOY – La ligne d’ombre – Poèmes et peintures, Al Manar, juin 2024, 116 pages, 20 € “Nous voudrions garder de nos saisonsla demeure d’ombre où reprendre source” (p.108 – derniers mots du recueil)  L’ombre, ici, est guide plutôt que lacune : c’est cette ligne flottante et plus foncée – comme un petit tunnel orageux qui passe – , un mince endroit plus chargé…